Le 12 décembre 1821, il y a deux cents ans, naissait Gustave Flaubert, dont la beauté de la langue, la recherche de la perfection stylistique, ont fait de lui l’un des géants de la littérature française, sinon universelle.
Un texte de Daniel Salvatore Schffer, philosophe et écrivain, auteur de « L’Ivresse artiste – Double portrait : Baudelaire-Flaubert » (Editions Samsa).
Le 12 décembre 1821, il y a deux cents ans, naissait Gustave Flaubert, dont la beauté de la langue, la recherche de la perfection stylistique, ont fait de lui, avec des œuvres aussi impérissables que « L’Education sentimentale », « Madame Bovary », « Salammbô », « La Tentation de Saint Antoine », « Bouvard et Pécuchet » ou « Trois contes », l’un des géants de la littérature française, sinon universelle. Hommage à cet écrivain dont l’exigence formelle relève d’une mystique de l’art !
De tous les éloges qui furent rendus à cet incomparable styliste de la langue française que fut Gustave Flaubert, né le 12 décembre 1821 et mort le 8 mai 1880, à l’âge de 58 ans, c’est sans nul doute celui de Guy de Maupassant, auquel il transmit l’exigeante mais généreuse passion de la belle écriture, qui, bien qu’il soit posthume, s’avère le plus juste et émouvant à la fois. Il écrit, dans « L’Echo de Paris », le 24 novembre 1890, dix ans après la disparition de celui qu’il considérait comme son père spirituel : « Ce fut parmi les êtres rencontrés un peu tard dans l’existence le seul dont je sentis l’affection profonde, dont l’attachement devint pour moi une sorte de tutelle intellectuelle, et qui eut sans cesse le souci de m’être bon, utile, de me donner tout ce qu’il pouvait me donner de son expérience, de son savoir, de ses trente-cinq ans de labeur, d’études, et d’ivresse artiste. »